Créer une image idéale de l’enfant
Dans ce cas, la mère fait preuve d’amour et d’attention jusqu’au moment où la fille ne dépasse pas l’image idéale qui a été créée pour elle. Tout va bien tant que la fille va au ballet, étudie pour avoir des A, lave la vaisselle, reste ordonnée, etc. Au moindre écart par rapport à cette image, la mère réagit par le rejet, la condamnation, l’ignorance démonstrative de l’enfant.
L’hypercontrôle
La mère se sent le droit de contrôler toutes les sphères de la vie de sa fille et utilise activement ce droit.
L’enfant comme extension narcissique
Pour certaines mères, l’enfant est un outil de reconnaissance dans la société. Dans ce cas, la mère encouragera sa réussite par tous les moyens possibles afin de pouvoir ensuite recevoir activement de l’attention et des louanges à sa place.
Utilisation émotionnelle
La mère peut déverser ses émotions et expériences négatives sur l’enfant. Par exemple, en lui disant constamment à quel point sa vie est mauvaise et difficile, et en attendant de sa fille qu’elle la soutienne, la réconforte et prenne la responsabilité de résoudre les problèmes d’une femme adulte. À ce stade, l’enfant se sent sans protection et impuissant. Il n’est pas rare que les mères crient sur leurs filles et les critiquent parce qu’elles sont incapables de faire face à la colère et à l’irritation suscitées par leurs propres relations avec leurs collègues ou leur partenaire.
Comment se rendre compte que l’on souffre d’un traumatisme maternel ?
Le traumatisme maternel ne présente pas de symptômes spécifiques, dont l’énumération permet de dire en toute confiance : « C’est vous, ma chère, qui avez un ulcère ». Il s’agit plutôt d’un ensemble de problèmes ou de difficultés, dont la cause principale est la relation avec votre mère.
Le traumatisme maternel se manifeste par une variété de symptômes et de sensations. En voici quelques-uns :
Vous avez l’impression d’être pire que les autres à bien des égards (voire à tous les égards) ;
